Levée de fonds
« Le conseil peut s’avérer nécessaire et faire la différence en termes de levée de fonds. Nous avons parfois du mal à envisager les différentes solutions possibles ainsi que leur impact sur l’entreprise » d’après Régis, client du cabinet.
Au début d’une aventure entrepreneuriale, beaucoup de personnes ont du mal à se représenter tous les moyens par lesquels ils peuvent obtenir des fonds pour développer leur activité et ne pensent qu’aux banques alors qu’il existe d’autres possibilités. La majorité des gens ne pensent qu’à la banque, mais d’autres moyens existent. Par ailleurs, le moyen de lever des fonds peut avoir un impact sur le capital social ou bien sur la répartition des parts et donc sur la gérance de l’entreprise qui est en partie définie par le statut juridique de l’entreprise cf. article sur les statuts juridiques.
En général, la levée de fonds se réalise à deux moments durant la vie d’une entreprise.
Le premier étant le lancement de l’activité, on parle alors de capital amorçage. Beaucoup d’activités ont besoin de fonds important pour débuter. Ce n’est pas le moment où la levée est la plus aisée, car même si l’entreprise a un très fort potentiel, elle est encore en devenir.
La seconde raison pour laquelle une entreprise lève des fonds est le besoin de croissance. On parle alors de capital développement. Il peut s’agir de développer de nouveaux produits, de conquérir de nouveaux marchés ou simplement d’accroître sa production actuelle.
Une levée de fonds n’est pas chose aisée. Il va falloir convaincre votre auditoire de la crédibilité de votre projet afin que l’on vous finance. Cette étape est d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit de capital amorçage. L’entreprise n’a pas encore de chiffres précis pour rassurer un investisseur. Il est donc important d’avoir un discours précis et convaincant.
• Préparer le projet ;
• Trouver les investisseurs et les convaincre d’investir ;
• Conclure la levée de fonds.
La première étape est de préparer son discours. Celui-ci doit être précis et reposer sur des faits afin que les investisseurs puissent adhérer à votre projet. Autrement dit, présenter des chiffres prévisionnels n’est pas nécessairement la meilleure solution pour rassurer votre auditoire.
Il vaut mieux préparer un pitch présentant de manière détaillée votre projet : le projet, la cible, combien de fonds vous avez besoin et comment ils seront utilisés.
Pour convaincre, il est nécessaire d’avoir un business plan clair et précis pour convaincre.
Veillez à ne pas faire de présentation trop longue. Les investisseurs (banques ou privés) voient passer beaucoup de dossiers quotidiennement. Essayez donc d’être bref afin de garder leur attention tout au long du rendez-vous.
Si vous rencontrez des investisseurs privés, il est essentiel de donner la valorisation de votre entreprise A expliquer pour déterminer la future répartition du capital social.
Pour réaliser une levée de fonds, de nombreux moyens sont possibles.
Le premier moyen est évidement le crédit bancaire. C’est généralement la solution la plus envisagée. Celle-ci est relativement simple et peut être facilitée par de bonnes relations avec sa banque. Il n’y a aucune répercussion sur la gérance de la société. Ce type de crédit se rembourse de la même manière qu’un crédit personnel.
Nous pouvons ensuite décider de passer via un investisseur privé dont c’est le métier (business angels). Ces personnes sont constamment à la recherche de nouveaux projets à soutenir. Avec une forte appétence business, ce type d’investisseur est ouvert à beaucoup de projets pour des montants très variés.
Le crowdfunding est aussi un moyen qui peut être intéressant dans certains cas. Il consiste à faire appel à un ensemble d’investisseurs privés via des plateformes prévus à cet effet.
Chaque type de financement peut avoir différents impacts sur la société. Il est important de les prendre en compte afin d’anticiper les problèmes qui pourront se poser.
La première contrainte et évidemment le remboursement. En fonction du type d’investisseur, le remboursement ne se fera peut-être pas de la même manière. Un investisseur privé n’a pas les même contraintes qu’une banque, celui-ci peut accepter de percevoir de simples dividendes annuellement par exemple.
La seconde à prendre en compte est la répartition des parts sociales de l’entreprise. Lorsque l’on lève des fonds auprès d’investisseurs privés, ceux-ci investiront dans votre entreprise via un mécanisme d’émission d’actions. Cela aura pour effet de diluer la part des dirigeants. Un actionnaire possède un important droit de regard sur la conduite de la société. C’est donc un point à ne pas négliger.
Le conseil du dirigeant : « Lors d’une levée de fonds, il est primordial de prendre en compte l’environnement passé et futur de la société. Il faut être capable d’envisager le plus de solutions possibles et de comprendre l’impact qu’aura tel ou tel investissement dans votre société.