Depuis le 1er mai, les membres de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) ont eu un accord de réduction historique de production de pétrole afin de faire face à la chute de la demande liéeà la crise économique du Covid-19. En effet, le 12 avril l’engagement pris stipulait une réduction de production de 9,7 millions de barils par jour pour le mois de mai et juin. En juillet la production devait être réduite de 7,7 millions jusqu’à décembre 2020, puis de 5,8 millions jusqu’à avril 2022.

L’organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés ont obtenu un accord samedi 6 juin. Celui-ci stipulant la continuité de la réduction de la production de baril en juillet équivalent à mai et juin. Autrement dit, la production de barils de pétrole en juillet sera réduite de 9,6 millions par jour. Une différence de 100 000 qui s’explique par la position du Mexique qui refuse de se plier à l’effort du groupe.
Précédemment, les quotas n’ont pas toujours été respectés par certains pays et la production en mai a été réduite de 8,6 millions, soit 11% de moins que le volume prévu. Les pays qui n’ont pas respecté leur engagement comme l’Irak ou le Nigeria devront limiter d’autant plus leur production jusqu’à juillet.
Une entente parfois difficile entre les membres de l’OPEP+ notamment entre la Russie et l’Arabie Saoudite, mais qui a su montrer son efficacité car les cours du WTI et du Brent sont remontés aux alentours de 40$ le baril début juin.
Les signes d’une continuité de l’amélioration de la demande mondiale et d’une reprise économique qui est plus rapide que prévu devraient continuer à soutenir les prix du pétrole. Sans deuxième crise du Covid-19, l’accord d’aujourd’hui permettra la reprise rapide de l’industrie énergétique.
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